On trouve ce type de sols, dans les immeubles construits début du 20-ème siècle dans des grandes villes telles que Grenoble, Lyon, Annecy…, mais aussi dans des constructions individuelles ou des bâtiments publics de la même époque.
Ce sont des sols composés de petits morceaux de marbre, appelés tesselles, formant des motifs ou poser de façon aléatoire de différentes couleurs, unis par un liant lui-même teinté dans la masse. Ces sols étant très anciens, il présente souvent des dégâts importants sous forme de fissures, de trous ou sur des bâtiments rester fermés plusieurs années une érosion due à l’humidité par manque de chauffage.
Leur rénovation est plus complexe qu’un simple sol en marbre, mais repose sur le même principe de ponçage, de masticage et de cristallisation.
Lorsque les dégâts sont peu importants on peut en effet utiliser les mêmes techniques que sur un sol en marbre.
Toutefois lorsque les fentes ou les trous sont plus important une reconstitution de mosaïque devient nécessaire. Cette étape supplémentaire consiste à éliminer, si nécessaire, les tesselles trop endommager, on utilise une DREMEL avec un disque diamanté pour découper les parties à retirer. Puis on taille à la pinces les nouvelles tesselles une par une pour reconstituer la partie manquante. On reconstitue le liant avec de la résine bi-composant teinté en essayant de se rapprocher au mieux de la couleur du liant d’origine.
Lors d’un travail de reconstitution de mosaïque il n’est pas possible de retrouver exactement les même marbres (couleur, forme …) ni la même répartition, ni la même couleur de liant. De ce fait une reprise sera toujours visible de près, mais ne doit pas attirer l’œil de loin.